"Mizu shōbai" désigne l'industrie du divertissement nocturne au Japon, qui comprend les bars, les boîtes de nuit, les karaokés, les salons de massage et les maisons closes. Le terme "mizu shōbai" est une contraction des mots japonais "mizu" (eau) et "shōbai" (affaires), ce qui signifie littéralement "affaires de l'eau".
L'expression "mizu shōbai" fait généralement référence à une forme de divertissement et de plaisir pour les adultes, souvent avec une connotation sexuelle. Cependant, tous les établissements de divertissement nocturne ne sont pas nécessairement impliqués dans des activités ou des services sexuels. De nombreux bars et karaokés proposent simplement des boissons, de la musique et une atmosphère festive.
Dans les quartiers animés des grandes villes japonaises comme Tokyo et Osaka, on trouve une multitude d'établissements de "mizu shōbai". Certains sont légalement autorisés à offrir des services sexuels sous certaines restrictions, tandis que d'autres établissements sont strictement des lieux de divertissement où les clients peuvent socialiser, boire et profiter de la compagnie des hôtesses.
Les hôtesses, également connues sous le nom de "kyabakura" ou "hostesses de bar", jouent un rôle important dans l'industrie du "mizu shōbai". Elles sont généralement bien habillées, amicales et sont formées à divertir les clients en leur fournissant des boissons, en chantant dans les karaokés, en jouant à des jeux de société, en discutant ou en écoutant simplement les clients.
Le "mizu shōbai" est souvent critiqué pour sa proximité avec la prostitution et pour son impact sur la société japonaise. Les détracteurs soutiennent que cette industrie contribue à l'objectification des femmes et favorise la dépendance des hommes sur ces établissements. Cependant, d'autres voix soutiennent que le "mizu shōbai" est un moyen pour les adultes de se divertir et de se détendre après une journée de travail.
Il convient de noter que la réglementation de l'industrie du "mizu shōbai" varie d'une région à l'autre au Japon. Certaines municipalités ont imposé des restrictions plus strictes, limitant l'ouverture tardive des établissements et réglementant les activités sexuelles. Néanmoins, l'industrie du "mizu shōbai" continue d'exister et de prospérer au Japon.
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